ZOOM ! Les personnes issues de l’immigration sur le marché du travail en Belgique, une analyse selon le genre
Un Belge sur trois est issu de l’immigration. Si le taux d'emploi des personnes issues de l'immigration a significativement augmenté en Belgique au cours des deux dernières décennies, l'écart persistant avec le taux d'emploi des personnes d’origine belge demeure un défi majeur pour notre pays.
De quoi s’agit-il ?
Un Belge sur trois est issu de l’immigration. Si le taux d'emploi des personnes issues de l'immigration a significativement augmenté en Belgique au cours des deux dernières décennies, l'écart persistant avec le taux d'emploi des personnes d’origine belge demeure un défi majeur pour notre pays. Les chiffres révèlent d'ailleurs que la Belgique se classe parmi les pays de l'Union européenne affichant des taux d'emploi plus bas, en particulier pour les femmes et les personnes non-originaires de l'UE.
Comme le souligne l'étude réalisée par l'ULB, l'UMONS et la VUB, à la demande de la Fondation Roi Baudouin, les femmes issues de l'immigration – et en particulier, les femmes non originaires de l'UE – sont doublement désavantagées sur le marché du travail. Dans un contexte de pénurie, le faible taux d'emploi des femmes issues de l'immigration est synonyme de perte de talents et de compétences.
Par ailleurs, l'accès à l'emploi est d’une importance cruciale dans la lutte contre la pauvreté et pour la pérennité de notre système de sécurité sociale. Pour les personnes concernées, accéder à un emploi a également un impact direct sur leur capacité à subvenir à leurs besoins ou à améliorer leurs conditions de vie.